Covid-19 : Les cas contacts non vaccinés ne sont plus un risque ?

La pandémie de Covid-19 est loin d’être une histoire ancienne. Pourtant, les personnes non vaccinées vont maintenant se fondre à la masse.

Une rehausse des cas d’infections par la Covid-19 est ressentie sur quelques départements en France. Néanmoins, l’allègement des protocoles sanitaires sera maintenu et cette semaine, une autre mesure est abandonnée.

Les cas contacts non vaccinés sont maintenant libres de circuler sans devoir passer par l’isolement. Découvrez les raisons du maintien de ces mesures.

Covid-19 : Un taux d’efficacité élevé du vaccin

Depuis lundi 14 mars 2022, l’Etat Français est entré dans la phase de l’allègement des protocoles sanitaires. Cet assouplissement est de plus en plus accentué avec le temps. Effectivement, nous sommes témoins d’un chemin vers la suppression totale des barrières sanitaires. On est cependant en présence d’une légère augmentation des infections par l’épidémie.

Si nous sommes tous contents de la suppression des pass vaccinal et des mesures sanitaires, on se demande toujours si c’est la bonne manière de faire. Evidemment, c’est une question tout à fait légitime et la situation actuelle justifie nos craintes. Mais il paraît que l’étape de l’assouplissement n’en reste pas là. A partir de ce jour, un autre protocole va être abandonné.

Il s’agit de l’isolement des cas contacts non vaccinés. En effet, si pendant la période où le virus a été dans son apogée, les cas contacts devaient être isolés des autres membres de sa famille. Cela a été compréhensible et on s’y adaptait, du jour au lendemain. Seulement, maintenant, on nous dit que ce processus n’est plus indispensable.

Que s’est-il passé, est-ce que c’est réellement la fin de la pandémie covid-19 ? Certes, entretemps les chercheurs ont réussi à élaborer les vaccins. Néanmoins, les avis sont controversés par rapport à leur efficacité et les faits ont prouvé qu’il est tout à fait normal de rester dubitatif sur le sujet. Maintenant qu’il n’est plus obligatoire de présenter son pass vaccinal pour rentrer dans un restaurant, des questions titillent encore plus les esprits.

Circulation libre des cas contacts

Avant la mise en vigueur de ces nouveaux protocoles sanitaires, sachez que les hauts responsables ont menés une étude approfondie et sérieuse. Il s’agit particulièrement du Haut Conseil de la Santé Publique et par extension, ses membres. L’allègement des mesures sanitaires a été envisagé depuis décembre 2021.

Effectivement, leur rapport intitulé « Evolution de la doctrine de test et d’isolement des cas et des personnes contacts dans le contexte de la décroissance de la diffusion du variant omicron du virus Sars-Cov-2 » était un préalable à cet assouplissement. Le conseil y offre les explications qui ont motivé cette décision qu’il a prévu d’adopter.

Ils ont notamment indiqué que le taux de contamination par ce variant de la Covid-19 est moindre et c’est la raison principale de cette libération. Par ailleurs, la vaccination des personnes a aussi une influence directe sur cette décision. En effet, il a été mis en évidence que les personnes ayant un schéma de vaccination complet étaient dociles à l’infection par ce variant.

Mais la question tourne autour des cas contacts non vaccinés. Ces derniers, ne sont plus obligés de rester à l’isolement à partir de ce lundi 21 mars. Une mesure qui ravit la totalité de la population, mais qui fait naître des polémiques sur le sujet. Si les personnes vaccinées présentent un risque faible de contamination, tel n’est pas le cas des personnes non vaccinées.

Covid-19 : Les mesures d’accompagnements

Pour accompagner cet assouplissement des protocoles sanitaires, l’Etat privilégie la conscientisation des citoyens. En effet, aujourd’hui, le Gouvernement central fait appel au bon sens de tout un chacun et impose des règles qui ne sont pas pourvues de sanctions. Il est surtout question du respect des gestes barrières qui ont été prises depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Le Haut Conseil de la Santé Publique préconise aussi l’élaboration de lignes directrices simples, compréhensibles, applicables et adaptables. Par ailleurs, il propose l’éducation à la santé de la population. Cela entre dans une mesure de prévention contre une éventuelle rehausse de la propagation de l’infection.