Si vous êtes ce que vous mangez, cela peut-il s’étendre à votre humeur ? La réponse simple est oui, affirment les nutritionnistes.
Des chercheurs ont, en effet, cherché à savoir si ce que vous consommez peut augmenter ou diminuer le risque ou les symptômes de la dépression. On vous rapporte les affirmations des experts en alimentation dans cet article !
L’alimentation serait-elle vraiment liée à la dépression ?
L’alimentation que vous adoptez peut avoir un effet important sur la prévention et le traitement de la dépression. C’est du moins ce que Andre Uitterlinden, un chercheur américain, a pu conclure après ses études. Le premier de ces effets potentiels serait généralement observé sur l’appétit de la personne. On explique !
La dépression peut soit augmenter soit diminuer l’appétit. En plus, il a été démontré que les états d’humeur négatifs stimulent une préférence pour les aliments riches en sucre, en graisses et/ou en sel. Selon les experts en alimentation, ces aliments appartiennent aux catégories « réconfortantes ». Il est alors logique que votre corps ait envie de ces aliments éprouvés en période de stress ou de détresse.
Le problème, cependant, c’est que le fait de se laisser aller à consommer fréquemment ces aliments moins nutritifs peut entraîner un souci de santé. Adopter ce genre d’alimentation peut effectivement provoquer un apport inférieur aux recommandations en nutriments essentiels au cerveau. Cela inclut, entre autres, les vitamines B, le zinc, l’acide folique et le magnésium.
En étudiant l’alimentation, il est dit que notre corps a besoin de ces nutriments à des niveaux optimaux. Ceci pour contribuer à la fabrication des substances chimiques du cerveau. Il convient de rappeler que ces derniers peuvent vous faire vous sentir mieux et moins déprimé. Si vous êtes sujet d’une dépression, il est donc recommandé de consommer des aliments contenant ces apports nutritionnels !
Le lien entre l’intestin et le cerveau !
L’alimentation émotionnelle peut aussi devenir un problème. Mais qu’est-ce qu’on entend par cela ? Apparemment, ce mode de nutrition consiste à manger en réponse à un besoin émotionnel par opposition à un besoin physiologique. Mais si vous vous réfugiez dans des aliments réconfortants lorsque vous vous sentez déprimé ou seul, cela peut entraîner une prise de poids.Et cette dernière entraînera d’autres maladies après.
Mais en plus de cela, ce comportement peut notamment entraîner des sentiments supplémentaires de gêne, de dégoût et de culpabilité. Notez, cependant, que l’alimentation émotionnelle peut rendre la personne encore plus déprimée. Ce qui peut donc conduire à un cercle vicieux. Une situation à laquelle il est plus qu’important de savoir faire preuve de vigilance !
Par ailleurs, savez-vous que notre cerveau et notre intestin partagent un lien en commun ? En effet, il existe une communication complexe entre le cerveau et l’intestin qui permet à tout cela de fonctionner. Il est également important de savoir que la propagation du microbiote intestinal est sensiblement différente. En effet, cela varie en fonction de l’état de la personne, qu’elle soit en bonne santé ou déprimée.
En guise de rappel, il s’agit de la multitude de bactéries qui vivent à l’intérieur de l’intestin. Ces dernières contribuent à la santé globale de diverses manières. Les aliments que vous mangez nourrissent les bactéries de l’intestin. Et selon les professionnels en alimentation, différentes souches de ces microbes préfèrent manger différentes choses. Ce qui est donc tout sauf avantageux !
Alimentation : Plus de détails concernant le microbiote intestinal !
Il faut savoir que le microbiote intestinal humain se compose de cinq phyla. Et il peut s’agir des Acctinobactéries, des Fusobacteriota, des Protéobactéries, des Bacteroidetes ou encore des Firmicutes. Et selon une étude en alimentation, ces deux derniers cas étaient les phyla prédominants qui semblaient être les plus touchés par la dépression. Bien évidemment, il est possible de renforcer notre système immunitaire. Et ce, de manière naturelle !
Pour aider notre organisme à concevoir des neurotransmetteurs, il est nécessaire de faire le plein d’apport adéquat de toute une série de nutriments. Pour rappel, on entend des neurotransmetteurs comme la substance chimique du bien-être, soit la sérotonine. Cette dernière a comme rôle de transmettre des messages entre les neurones. Il est possible de trouver cette hormone dans certains aliments du quotidien. C’est notamment le cas de la volaille, des produits laitiers ou encore du poisson gras !
