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- > L’alimentation du bébé : un apprentissage par étapes
- > L’âge de votre bébé va déterminer ce qu’il pourra manger
- > Prenez en compte les besoins nutritionnels de votre enfant
- > Trouvez des astuces pour lui faire aimer les légumes qu’il affectionne le moins
- > Préparez le terrain en variant les menus
- > Offrez-lui de véritables expériences sensorielles
- > Jouez sur la variété et les couleurs
- > Variez les modes de dégustation
- > Les astuces pour aider un bébé à dépasser sa néophobie alimentaire
Au cours des premiers mois de sa vie, le bébé est essentiellement nourri au lait. Les choses évoluent lorsque survient l’étape de la diversification où il va découvrir les aliments solides. Découvrez ici comment établir des menus sains et variés pour votre bébé.
L’alimentation du bébé : un apprentissage par étapes
Manger de tout peut s’apprendre et implique une initiation aux goûts et aux saveurs. L’alimentation de l’enfant varie surtout selon son âge et ses besoins. Le système digestif de l’enfant ne devient mature que vers l’âge de 2 ans. Pour garantir de bonnes habitudes quand il sera adulte, il est utile de mettre en place de bonnes habitudes alimentaires dès son plus jeune âge.
Ainsi, les grignotages entre les repas doivent être évités. En lieu et place du grignotage, vous pouvez augmenter les portions des repas de l’enfant. Le fait de diversifier les aliments proposés va lui permettre d’avoir un répertoire alimentaire large. Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez aller sur cet article qui détaille les grandes étapes de la diversification alimentaire chez le bébé.
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Faites varier les menus, même si cela implique de cuisiner des aliments que vous n’aimez pas. Attention, il n’est pas exclu que le bébé refuse (vers 18/24 mois) soudainement certains aliments qu’il mangeait quelques jours plus tôt. Il ne s’agit en général que d’une passade. Ne le forcez pas !
L’âge de votre bébé va déterminer ce qu’il pourra manger
Amenez l’enfant à acquérir de bonnes habitudes alimentaires en lui proposant dès le plus jeune des menus adaptés à ses besoins. De la naissance à l’âge de 6 mois, l’enfant est exclusivement nourri au lait maternel.
Après accord du pédiatre/médecin, on peut introduire des légumes puis des fruits dans son alimentation, dès 4/6 mois, sous forme de purées lisses. Il est ensuite possible d’introduire du poisson, de la viande ou de l’œuf dans son alimentation. Pensez à faire découvrir progressivement à votre enfant de nouvelles textures mixées, moulinées, écrasées, avec des petits morceaux fondants. C’est toujours assis, le dos droit et vertical, et sous la surveillance permanente d’un adulte que bébé doit manger, et c’est encore plus important quand on lui donne un quignon de pain ou des biscuits.
Une fois les principaux aliments introduits et consommés plusieurs fois nature, continuez de varier les goûts avec des plats plus élaborés, par exemple en associant des légumes (comme dans une ratatouille ou une jardinière), parfumez ses plats (ail, oignon…), ajoutez des herbes aromatiques… Même si votre bébé grandit et que vous avez l’impression qu’il peut dorénavant manger comme un adulte, veillez à respecter ses besoins nutritionnels qui sont toujours spécifiques. Si vous souhaitez lui proposer un peu de votre plat familial, ne l’assaisonnez pas en sel (ou en sucre), pensez à bien lui proposer des quantités adaptées (surtout pour l’œuf, le poisson ou la viande), et adaptez sa texture à ses capacités.
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Évitez de saler les petits plats de votre enfant au moment de leur cuisson comme au moment de servir votre bébé. Si votre bout de chou semble attiré par les boissons et les mets trop sucrés, évitez autant que possible de les lui montrer et de lui en donner. Veillez à ce qu’il apprécie en priorité l’eau nature et les plats adaptés à son âge. Si vous souhaitez tout de même lui en proposer, réservez-les à des occasions spéciales, servez-les en petites quantités et proposez une alimentation variée et équilibrée le reste du temps. L’eau est la seule boisson indispensable pour le développement du bébé.
Prenez en compte les besoins nutritionnels de votre enfant
Mettre en place des menus sains et variés permet de prendre en compte les besoins nutritionnels spécifiques de l’enfant. Ceux-ci varient selon l’âge et il est important de les respecter jusqu’à ses 3 ans. L’apport énergétique du nourrisson sera principalement couvert par le lait maternel (ou infantile si vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas allaiter). Il doit rester le pilier de l’alimentation de votre enfant jusqu’à ses 3 ans également.
Le reste de son alimentation sera composé de légumes, de fruits, de viande, de poisson, d’œufs, de féculents et céréales, de matières grasses, etc. Le lait maternel contient notamment du fer, des vitamines (vitamine D, oligo-éléments) et des acides gras essentiels. Quant au lait de vache traditionnel, il n’est pas encore tout à fait adapté jusqu’à 3 ans (compte tenu de sa teneur en protéines, en lipides, en vitamines ou encore en fer par rapport à ce dont un bébé a besoin).
Trouvez des astuces pour lui faire aimer les légumes qu’il affectionne le moins
Les légumes occupent une place importante dans l’alimentation du bébé (comme dans celle de ses parents). Cependant, les légumes peuvent parfois être parmi les aliments que l’enfant affectionne le moins. L’apprentissage se fait alors sur la durée…
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Préparez le terrain en variant les menus
Diversifiez l’alimentation avec des légumes « faits maison » en adaptant la texture de la préparation (en soupe ou en purée) mais également des petits pots du commerce si vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas cuisiner. Présentez à plusieurs reprises les fruits ou les légumes un par un avant de les associer ou les combiner à d’autres aliments. L’enfant pourra ainsi différencier le goût de la courgette de celui de la carotte par exemple.
Offrez-lui de véritables expériences sensorielles
Développez chez votre enfant le plaisir de déguster des fruits ou des légumes en faisant appel à ses 5 sens et en l’incitant petit à petit à les utiliser : je regarde, je sens, je touche, je goûte, j’écoute le bruit dans la bouche. Est-ce que ça croque ? Ça croustille ? C’est salé ? C’est sucré ? Ainsi, il récupèrera des informations pouvant le rassurer et l’inciter petit à petit à porter avec plus de facilité et de plaisir des aliments en bouche.
Jouez sur la variété et les couleurs
Le contenu d’une assiette a plus de chance d’être apprécié s’il est varié et coloré. Soignez l’esthétique et la présentation des plats pour stimuler l’appétence. Mettez en avant les légumes qu’il aime, puis insérez progressivement ceux qu’il aime moins. Il s’habituera alors à les voir plus régulièrement et acceptera peut-être de finir par les consommer.
Variez les modes de dégustation
Il est possible que votre enfant aime les carottes en purée, mais pas les carottes Vichy. Alors pour faire en sorte qu’il mange autant de légumes que possible, tentez de varier leur préparation. Selon son âge, proposez-lui en entrée (cuits, mais froids), en purée, en soupe, en gratin, en dips de légumes (mini-bouquets de chou-fleur, feuilles d’endive, bâtonnets de carotte, de concombre) à déguster avec une sauce aux herbes fraîches et au fromage blanc par exemple. Variez les assaisonnements utilisés : poivre, herbes aromatiques, ail, oignon…
Les astuces pour aider un bébé à dépasser sa néophobie alimentaire
Vers 18/24 mois, il est possible que votre enfant refuse des légumes qu’il acceptait jusqu’à présent. Offrez régulièrement le même aliment à l’enfant en lui expliquant ce que c’est, comment vous l’avez cuisiné, quel goût il a… Vous pouvez aussi lui donner de petites portions pour une approche douce. Commencez par une cuillerée pour l’initier à la découverte sans pression. Vous pouvez d’ailleurs lui proposer, selon son âge, de se servir lui-même avec comme seule règle de terminer ce qu’il a mis dans son assiette.
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N’hésitez pas également à déguster devant lui les aliments rejetés pour encourager l’imitation et éveiller sa curiosité. Cela ne pourra que le rassurer. Discutez ensemble des raisons du rejet (goût, texture, température) pour l’amener à extérioriser sa phobie. Cette communication pourrait ouvrir la porte à des adaptations culinaires pour mieux correspondre aux préférences de votre enfant. Introduisez de manière alternée des aliments connus et aimés, et des aliments qu’il rejette. Cette astuce peut favoriser une ouverture progressive à de nouvelles saveurs. Enfin, ne le forcez jamais