En Chine, la sieste est quasiment obligatoire pour les professionnels. En France, de plus en plus de personnes l’adoptent afin d’optimiser leur bien-être.
Parmi les avantages qu’elle apporte se trouvent le fait de se concentrer de nouveau, ou d’être plus réactif. Mais quel est le laps de temps idéal pour cette légère pause ? On vous donne les détails dans cet article !
Sieste : Les privilèges qu’elle apporte
De nombreux scientifiques se spécialisent dans le domaine du sommeil pour dévoiler ses mystères. Et la sieste fait partie intégrante de cette branche. Il en est ainsi de Marc Rey, le principal dirigeant de l’Institut national du sommeil et de la vigilance ou INSV. Très récemment, il vient de publier les résultats de ses recherches au grand public. On a beaucoup à apprendre concernant ce petit somme !
D’emblée, il faut savoir qu’il existe deux types de siestes. Toujours selon Marc Rey, la sieste longue est complètement différente de celle qui est courte. Mais on va spécialement se concentrer sur le deuxième type. Celui-ci peut être appliqué au bureau, à la maison ou dans n’importe quel autre endroit. Il suffit d’avoir la position adéquate et de trouver le temps nécessaire.
D’après notre scientifique, la sieste aide à « restaurer ses systèmes d’éveils et sa vigilance ». Et d’ajouter que son efficacité est optimale : « quand on est resté concentré un long moment. On ne peut pas maintenir durant plusieurs heures d’affilée la même réactivité, donc le corps va avoir besoin de repos ». Mais les explications ne s’arrêtent pas là !
Le sommeil a tendance à se réduire avec l’âge. Ainsi, il devient plus difficile de réguler la tension artérielle et le rythme cardiaque. D’où la nécessité de faire une sieste de manière quotidienne. Par la même occasion, les fonctions cognitives telles que le raisonnement ou l’adaptation sont boostées. Puisqu’il s’agit d’une petite trêve dans la journée, il ne faut pas en abuser.
Combien de temps accorder à ce moment de répit ?
Comme on l’a dit précédemment, le sujet d’aujourd’hui se concentre sur la sieste courte. Pour Marc Rey, une dose quotidienne de 10 à 20 minutes est largement suffisante. D’après ses dires : « Il ne s’agit pas de générer du sommeil. Ce type de sieste sert à lâcher prise. Il faut qu’au réveil, on se sente mieux, plus reposé ». Une information qui mérite d’être expliqué !
C’est assez logique, puisqu’au-delà de ce laps de temps, les avantages tant attendus peuvent ne pas survenir. D’après le président de l’INSV : « il faut raccourcir la sieste et ne pas l’allonger, contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes ». En effet, certaines personnes ont tendance à augmenter le temps de repos dans l’espoir d’obtenir les effets escomptés. Une habitude que vous devez donc revoir !
En réalité, plus la sieste est de courte durée, mieux c’est. Il ne s’agit pas de plonger dans un semblant de sommeil profond. L’essentiel, c’est que le cerveau puisse se reposer un peu. Pour déterminer la durée idéale requise par le métabolisme, il suffit d’observer les résultats. Si la sensation de fraîcheur est là, c’est que ça a bien fonctionné. Le cas échéant, on parle d’ « ivresse du sommeil ».
Bien sûr, tout le monde ne vit pas dans les mêmes conditions. Ainsi, ce sommeil réparateur diffère selon chaque personne. Il en est ainsi des travailleurs de nuit, dont le rythme d’éveil biologique est tout à fait particulier. Mais pour la majorité, la sieste courte doit être prise aux environs de 13 à 14 heures. Ainsi, le laps de temps idéal pour cette pause a plus de chances d’être atteint.
Sieste : Est-ce dangereux si c’est trop long ?
Comme on l’a dit précédemment, chaque personne possède son propre cycle de sommeil. Pour certains, la sieste courte est amplement suffisante. Mais ce n’est pas le cas de ceux qui sont en privation de sommeil. En termes clairs, ce sont ceux qui ont un emploi du temps assez atypique. Un cas particulier auquel il faut se pencher franchement, car c’est assez compliqué.
Néanmoins, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. D’après Marc Rey, ce genre de personne : « va dormir pour récupérer et faire un cycle de sommeil, qui peut durer environ 1h30. C’est ce que font notamment les gens le week-end, car ils sont en privation chronique de sommeil la semaine. Et cela n’a rien d’anormal ».
