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- > Les substances toxiques contenues dans les couches
- > D’où proviennent les substances toxiques ?
- > Quelles sont les substances à risque ?
- > Quels sont les risques liés à la présence de ces substances ?
- > Les couches saines et écologiques, une alternative aux couches toxiques
- > Les avantages des couches écologiques
- > Bien choisir la couche écologique pour son bébé
- > À quels labels se fier ?
- > Les couches lavables : que choisir ?
- > La couche lavable classique
- > La couche tout-en-1 ou TE1
- > La couche lavable TE2
Le rapport publié en 2019 par l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire a révélé la présence de substances nocives dans de nombreuses marques de couches jetables pour bébé et notamment les 23 modèles les plus vendus en France. Suite à ce constat, l’ANSES n’exclut pas le risque sanitaire de l’utilisation de ces couches à usage unique chez les bébés.
Les autorités ont tout de même tenu à relativiser ces résultats en soulignant l’absence de danger grave et immédiat du port des couches sur la santé des tout-petits. Toujours est-il que les parents aspirent à minimiser ces risques, et pour cause la santé de leur enfant est au cœur de leurs préoccupations. Fort heureusement, il existe bel et bien des alternatives à ces couches contenant des substances nocives. Mais, quelles sont donc ces substances toxiques ? Quelles alternatives choisir ?
Les substances toxiques contenues dans les couches
Avant toute chose, il est important de préciser que les couches sont considérées comme toxiques lorsque les substances chimiques potentiellement dangereuses qu’elles contiennent dépassent les seuils sanitaires autorisés. Loin d’être un qualificatif alarmiste, le terme « toxique » peut donc légitimement s’appliquer à certaines couches qui renferment ces substances au-delà de la limite autorisée par les autorités sanitaires.
D’où proviennent les substances toxiques ?
Ces substances peuvent ainsi provenir des matières premières utilisées par les fabricants lors de la fabrication des couches. Celles-ci s’ajoutent notamment par contamination, c’est le cas par exemple lorsque des pesticides sont utilisés lors de la manipulation ou de la production de ces matières premières. La cellulose de bois utilisée pour la conception de la partie matelassée de la couche et qui est mélangée à un produit appelé SAP ou polyacrylate de sodium est souvent contaminée par du glyphosate.
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Elles peuvent apparaître pendant le processus de fabrication des couches, lorsque certaines matières sont exposées à une haute température, lors du blanchiment, du collage, etc. Enfin, certaines substances sont rajoutées délibérément par les fabricants. Il s’agit généralement de produits aromatiques, de lotions et de parfums destinés à apporter une senteur parfumée à la couche. D’où l’importance de toujours acheter un produit testé dermatologiquement telles que les couches Little Big Change qui sont hypoallergéniques et issues de matières naturelles.
Quelles sont les substances à risque ?
Les substances qui peuvent représenter un risque sanitaire pour le bébé en cas de dépassement du seuil ou de l’indicateur de risque sont :
- le butylphényl méthyle propional et hydroxyisohexyl 3-cyclohexène carboxaldéhyde qui sont utilisés volontairement par les fabricants pour parfumer les couches. Ils se retrouvent surtout au niveau du voile de surface,
- des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dont 6 sont présents dans des proportions dépassant les seuils sanitaires. Ils sont détectés surtout au niveau des élastiques de la couche, mais également sur le matelas absorbant,
- les dioxines
- le formaldéhyde,
- les furanes,
- les pesticides, dont le glyphosate qui contamine souvent les matières premières comme la cellulose de bois,
- les composés organiques volatils ou COV tels que les styrènes, les tuolènes, les chlorobenzènes, etc.,
- les PCB.
Quels sont les risques liés à la présence de ces substances ?
Les répercussions à long terme de la présence de ces substances dans les couches jetables demeurent encore floues. Les autorités sanitaires estiment que ces éléments sont susceptibles de provoquer des réactions cutanées telles que les boutons, de l’eczéma, des rougeurs, etc.
Le contact permanent de la couche avec la peau et les muqueuses peut entraîner la migration des résidus toxiques dans l’organisme de l’enfant. Elle peut ainsi être à l’origine de dérèglements hormonaux et de problèmes de croissance à cause de la présence de perturbateurs endocriniens. Ces substances présentent également un risque pour la fertilité de l’enfant à l’avenir, tandis que le dépassement de l’indicateur de risque pour certains éléments peut entraîner des cancers.
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Les couches saines et écologiques, une alternative aux couches toxiques
Pour prévenir tout risque lié au port des couches jetables chez l’enfant, l’ANSES conseille aux parents de choisir des produits fabriqués à partir de matières premières naturelles. Les couches jetables écologiques qui ne contiennent ni parfum ni lotion notamment, sont des alternatives aux composants toxiques des couches classiques.
Les avantages des couches écologiques
La couche écologique se différencie de la couche jetable classique par sa composition. Pour être qualifiée comme telle, elle doit en effet être fabriquée à partir de matières naturelles à 50% au moins et ne doit contenir ni parfum, ni lotion, ni paraben et encore moins de pesticides. La matière la plus plébiscitée est la cellulose de bois blanchie avec de l’oxygène au lieu du chlore. On parle également de couche écologique lorsque le voile de surface ne contient pas d’agents chimiques afin d’éviter tout contact avec la peau de bébé.
Bien choisir la couche écologique pour son bébé
Les couches écologiques commencent à être nombreuses sur le marché, et pour cause de plus en plus de marques ont pris conscience de l’attachement des parents à un produit sain pour leurs bébés. Et puisque toutes ne se valent pas, il est important de se baser sur quelques critères afin de s’assurer de choisir une marque qui prône la qualité.
Le premier critère à prendre en compte est la composition de la couche. Bien qu’étant qualifiée d’écologique, aucune couche ne peut en effet être naturelle à 100% acr cela est techniquement impossible. Le SAP qui confère son pouvoir d’absorption à la couche ne peut en effet être remplacé et ne fait d’ailleurs pas partie des composants à risque. Il n’en demeure pas moins synthétique pour autant.
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Il faut se méfier de ce fait des fabricants qui prétendent utiliser des matières naturelles à 100%, car cette affirmation est mensongère. En revanche, les fabricants qui utilisent le maximum de matières naturelles sont à privilégier et notamment, ceux qui veillent à ce que le SAP ne soit jamais en contact avec la peau de bébé. Les informations sur les substances qui composent les couches peuvent être détaillées par la marque notamment par le biais d’analyses toxicologiques réalisées en laboratoire externe. Dans un souci de transparence, ces données doivent pouvoir être accessibles sur leur site.
Il est également conseillé de choisir une marque qui participe activement à la protection de l’environnement en utilisant des matériaux certifiés FSC c’est-à-dire, issus de sources contrôlées comme les forêts gérées durablement par exemple. Le côté « écologique » de la couche peut également être accentué par un procédé de fabrication durable qui utilise une électricité verte par exemple, ou qui se fournit en matériaux uniquement sur circuits durables.
Le troisième critère à prendre en compte est l’absence d’allergènes, car l’utilisation de matières naturelles ne signifie pas forcément que les composants ne sont pas irritants. C’est le cas par exemple du plastique obtenu à partir d’amidon de maïs, qui est potentiellement allergène. Il est donc très important de vérifier la mention « hypoallergénique » sur l’emballage de la couche. Enfin, étant écologique, la couche doit également être efficace et donc avoir une forte capacité d’absorption. Cette information est renseignée sur l’emballage du produit au moyen d’une catégorie d’absorption. La catégorie A est la plus élevée et garantit généralement 12 heures d’efficacité.
À quels labels se fier ?
Les labels sont des indices qui rassurent également à propos de la qualité de la couche écologique. Le label Oeko Tex notamment, garantit que les matériaux utilisés pour la fabrication de la couche ne contiennent pas de substances toxiques pour la santé. Le label TCF, quant à lui, atteste que la cellulose n’a pas été blanchie avec du chlore, tandis que le label Dermatest informe que la couche est hypoallergénique.
Les couches lavables : que choisir ?
Les couches lavables constituent également une alternative à la couche jetable classique, bien qu’elles soient moins pratiques autant pour bébé que pour les parents. D’ailleurs, aujourd’hui, il existe de nombreux types de couches lavables parmi lesquelles vous pouvez vous tourner.
La couche lavable classique
Ce type de couche se présente sous la forme d’un lange ou d’une couche-culotte absorbante, ajustée au niveau des cuisses et protégée par une culotte. Lorsque bébé fait sa commission, il suffira de remplacer la culotte intérieure. La protection extérieure aura besoin d’être changée uniquement lorsqu’elle est salie par l’urine ou les excréments.
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La couche tout-en-1 ou TE1
La couche TE1 est équipée d’un insert cousu directement ou glissé à l’intérieur de la culotte extérieure. Le seul inconvénient de cette couche est qu’il est nécessaire de la nettoyer intégralement chaque fois que bébé fait ses besoins.
La couche lavable TE2
La couche lavable TE2 est composée d’une culotte réglable et d’un insert lavable ou jetable. Chaque partie de la couche s’imbrique à l’aide d’un scratch ou de boutons à pression, afin de faciliter le nettoyage. L’insert jetable permet de ne pas avoir à laver la couche régulièrement. Par contre, ce système fait perdre un peu de son quotient écologique à l’ensemble.