Cela fait un peu plus d’un mois que la série coréenne de Hwang Dong-hyuk est diffusée sur Netflix. Elle connaît un réel succès comme les plus grandes séries télévisées. Toutefois, ce film se fait critiquer par certains à cause de la brutalité dont il fait témoin. Le réalisateur explique alors ce choix. On en parle.
Squid Game : une grande réussite inespérée
Depuis le mois de septembre, la série coréenne « Squid Game » est diffusée sur la plateforme américaine Netflix. En moins d’un mois, elle est devenue l’émission qui réunit le plus de téléspectateurs. Divisée en neuf épisodes, cette série consiste en fait à un jeu de survie. A l’issue de l’épreuve, le gagnant gagnera une grosse somme d’argent tandis que le perdant mourra.
Interdit au moins de 16 ans, le film de Hwang Dong-hyuk présente des scènes très violentes. Les gens s’entretuent pour de l’argent afin de s’en sortir d’une énorme dette. Entre tuerie, trafic d’organes et réadaptation des jeux de notre enfance, Squid Game frappe fort. D’ailleurs dans l’épisode 1, c’est le jeu de « 1,2,3 » soleil qui est mis à l’honneur.
La série a créé un tel engouement que les affaires marchent pour le coréen. Comme elle est suivie dans 90 pays, elle a fait de la pub pour les marques de chaussures portés par les détenues du film. Suite à cela, les baskets blanches « Vans » sont en rupture de stock. Au même titre que les biscuits ou encore les costumes du film qui ont été reproduits.
Ravi, le réalisateur de 50 ans ne s’attendait pas à un tel succès. En effet, cela fait 10 ans qu’il cherche à diffuser son œuvre mais personne ne l’a comprise. Seul Netflix a accepté cette année. « Aujourd’hui, j’ai l’impression d’être comme le groupe coréen BTS, c’est comme si j’avais créé Star Wars ou Harry Potter » s’est-il expliqué sur CNN.
Hwang Dong-hyuk explique ce qu’il met en scène
Malgré le grand succès connu par « Squid Game », la série reçoit pas mal de critiques. Jugés trop violente, elle est pointée du doigt par de nombreux téléspectateurs. Ainsi Hwang Dong-hyuk cherche à expliquer ce qu’il a voulu véhiculer dans le jeu. Selon lui, ce n’est en aucun cas une violence gratuite mais plutôt celle de la société, de la vie de tous les jours.
En fait, on est souvent confronté à la loi des plus riches dans la vie. C’est ce qui entraîne la déshumanisation suite au surendettement. D’ailleurs Squid Game parle de cela : « les inégalités, la fracture entre classes sociales en Corée du Sud ». Une injustice dont il a été témoin lors de sa jeunesse et qu’il essaie de retracer dans sa réalisation.
En réalité, la star a vécu une histoire en relation avec ce qu’elle a mis en scène. Il a grandi à Séoul au sein d’une famille très modeste. S’accrochant aux études, il finit par obtenir son diplôme en journalisme mais a dû contracter une énorme dette pour financer ses études. Il en a souffert pour pouvoir le rembourser. C’est ainsi qu’il raconte son histoire dans cette série.
De ce fait, « Squid Game » n’est ni sombre ni pessimiste. Il affirme : « La raison pour laquelle j’ai écrit cette série, c’est ma foi en l’humanité ». C’est la raison pour laquelle il aurait traduit la scène finale comme une catharsis. « C’est dans ce monde-là que je veux vivre. » a-t-il poursuivie. Un monde de solidarité, de cohésion et non d’individualité.
La prochaine saison de Squid Game
Même si la première saison vient de finir, la production est déjà sur la suite. Hwang pense alors faire entrer des jeux de récréation d’autres pays. D’ailleurs vers la fin de la saison 1, on n’a déjà été mis au courant de l’existence de Squid Game ailleurs. Cependant, le jeu de cache-cache, le saut à l’élastique ou encore le colin Maillard seront à l’honneur dans la suite de cette série.
Au même titre qu’eux, le jeu de l’épervier, la chaise musicale ainsi que la marelle pourraient apparaître dans Squid Game saison 2. Certains fans ont aussi fait un lien avec les Etats-Unis vu que le réalisateur a parlé de police corrompue. Cela reste jusqu’à lors une supposition mais ce qui est sûr c’est que les téléspectateurs ne vont pas être déçus.
