La maison de l’horreur : Elle n’avait plus que la peau sur les os, l’histoire horrible de cette adolescente de 14 ans !

À 14 ans, elle ne pesait plus que 16 kilos. Découverte dans ce que les autorités appellent “La maison de l’horreur”, l’adolescente aurait vécu des années d’isolement, de faim et de maltraitance.

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Je vais vous parler d’une maison que les autorités américaines décrivent comme une maison de l’horreur. Cet automne, dans le comté d’Outagamie, les secours y découvrent une adolescente de 14 ans qui ne pèse que 16 kilos. Le premier policier la prend pour une fillette de six ou sept ans. Cette affaire, devenue un fait divers marquant de l’actualité, interroge la capacité de la société à protéger ses enfants.

Selon la plainte pénale, détaillée notamment par le reportage de FOX 11, l’adolescente vit depuis 2020 chez son père, Walter Goodman, après l’incarcération de sa mère biologique. Les rendez-vous médicaux s’arrêtent, la scolarité se délite puis disparaît. Sa vie se réduit peu à peu à une chambre surveillée par une webcam, une porte qui reste fermée, des repas comptés. Dans cette maison de l’horreur, la faim, l’isolement et la peur deviennent la norme.

La maison de l’horreur révélée pièce par pièce

Lorsque la jeune fille est retirée du domicile, les médecins constatent une malnutrition sévère et des défaillances de plusieurs organes vitaux. La procureure adjointe Julie DuQuaine parle de l’un des pires cas de maltraitance infantile qu’elle ait vus en près de vingt-cinq ans. À l’hôpital, son corps “seulement peau et os” raconte à lui seul une histoire de maltraitance infantile extrême vécue à huis clos.

Walter Goodman, Melissa Goodman, Savanna LeFever, Kayla Stemler.
Crédit : Prison du comté d’Outagamie

Les documents judiciaires décrivent une enfant qui ne va plus à l’école, ne consulte plus de médecin et passe la plupart de son temps enfermée dans sa chambre. Walter Goodman affirme qu’elle est autiste, qu’elle ne dort pas et refuse de manger, mais cette version n’est appuyée par aucun suivi, ni médical ni scolaire. Dans La maison de l’horreur, chaque justification semble surtout chercher à couvrir l’inacceptable.

Quatre adultes au cœur de l’affaire

Au centre du dossier, quatre adultes : le père, Walter Goodman, son épouse Melissa Goodman, la fille de celle-ci, Savanna LeFever, et la compagne de LeFever, Kayla Stemler. Tous sont poursuivis pour négligence chronique envers un enfant, avec des conséquences jugées gravissimes pour la santé de l’adolescente. La justice rappelle qu’ils restent présumés innocents tant qu’aucun jugement définitif n’a été rendu.

L’affaire a aussi été largement relayée par le média américain People, ce qui montre son impact bien au delà du Wisconsin. Les messages texte échangés entre les adultes, au cœur de la plainte pénale, dévoilent le quotidien de La maison de l’horreur. Kayla Stemler raconte avoir utilisé une ceinture parce que la jeune fille prenait “plus d’une bouchée à la fois”, et Melissa Goodman lui répond “C’est très bien”.

Se reconstruire loin de La maison de l’horreur

La bascule se produit lorsque Walter Goodman appelle finalement le 911, expliquant que sa fille est léthargique et très faible. À l’hôpital de Green Bay, puis dans un établissement pour enfants près de Milwaukee, le personnel lui promet trois repas par jour, à heure fixe. Une infirmière raconte que ses yeux s’illuminent à l’idée de pouvoir manger ce qu’elle veut. Cette scène rappelle à quel point certains drames familiaux ne remontent à la surface que lorsque tout frôle la tragédie, bien après les premiers signaux que l’actualité met parfois en lumière.

La maison de l’horreur

Loin de l’ancien domicile, le corps de l’adolescente réagit enfin à ces soins de base que l’on considère souvent comme acquis. Elle reprend du poids, quitte l’hôpital et commence à se réapproprier son corps, ses sensations, son appétit. À la date de publication, les quatre adultes sont détenus dans le comté d’Outagamie, avec des cautions élevées et des peines encourues qui peuvent dépasser 80 ans de prison. Et pour vous comme pour moi, reste cette question dérangeante : comment, en 2025, une enfant a-t-elle pu être réduite à 16 kilos avant que quelqu’un ne la voie vraiment.

La rédactrice a utilisé l'IA pour corriger cet article.