Zara : La marque vient de dévoiler son nouveau service en ligne, de quoi s’agit-il ?

Au plaisir de ses clients, Zara vient de proposer un nouveau service en ligne. Apparemment, le géant espagnol veut se lancer dans le marché de la seconde main.

Depuis quelques années, le marché de la seconde main domine peu à peu le monde de la mode. Ce qui a sûrement poussé Zara à proposer son nouveau service. En effet, la marque espagnole vient juste de lancer une nouvelle plateforme. Les détails !

Zara : La marque lance un nouveau service en ligne !

En parlant de mode, il est difficile de ne pas mentionner Zara. Pendant plusieurs années, la firme espagnole occupe une place d’honneur parmi les géants de la fast fashion. Évidemment, la marque ne doit ce succès qu’à ses articles très tendance les uns des autres. Pour les modeuses, l’enseigne est incontournable.

Pour attirer de plus en plus de clients, Zara ne cesse de trouver de nouvelles offres. Ce que la firme vient de prouver justement. En effet, la marque a encore fait parler de lui avec son nouveau service. Avec ce dernier, tous ses clients auront l’occasion de participer directement à la vente. Pour faire simple, il s’agit d’un service de seconde main en ligne.

Ainsi, sur la plateforme de ce nouveau service, il est possible de vendre et d’acheter des pièces Zara. Un avantage pour les clients de la marque qui pourront se débarrasser de leurs anciens vêtements et d’en acheter d’autres. Apparemment, le site sera d’abord disponible au Royaume-Uni. C’est une fois après qu’il sera accessible dans d’autres pays.

Pour utiliser la plateforme, le principe est simple d’après Business of Fashion. En effet, il consiste juste pour les vendeurs de prendre une photo de la pièce qu’ils veulent revendre. Cela fait, ils n’ont plus qu’à télécharger le cliché sur le site et attendre un éventuel acheteur. Une fois la vente conclue, il appartient au vendeur de livrer l’article à son client.

Le marché de seconde main prend de plus en plus d’ampleur !

Apparemment, la plateforme donne deux avantages aux clients de Zara. D’un côté, les retardataires auront l’occasion de se rattraper sur les collections précédentes. D’un autre côté, l’économie circulaire sera mise en avant. Autrement dit, le système favorise la consommation verte ainsi que la réduction des déchets industriels. Toutefois, tout le monde ne voit pas le système de la même façon.

En effet, certains soutiennent qu’il s’agit d’une opération de « greenwashing » de la part de Zara. D’après ces derniers, le service de seconde main de la marque n’à rien avoir avec une conviction écologique. Et cela, étant donné que l’industrie de la mode est responsable de 10% des gaz à effet de serre mondiaux. Quoi qu’il en soit, le marché de la seconde main devient de plus en plus florissant de nos jours.

Autre que celle de Zara, plusieurs plateformes misent désormais sur la seconde main. Apparemment, la raison est que ce marché est devenu très rentable. D’ailleurs en France, ce système continue à prendre de la place. Pour preuve, son chiffre d’affaires a atteint les sept milliards d’euros en 2020. Désormais, de plus en plus de grandes marques de luxe investissent dans la seconde main.

Ainsi, comme Zara, Shein aussi va lancer sa plateforme dédiée aux articles de seconde main. Une information que la marque a partagée dans son annonce du Lundi 17 octobre 2022. Selon sa déclaration, son site portera le nom de Shein Exchange. Avec celui-ci, le géant chinois prévoit de favoriser l’échange et la vente entre particuliers.

Zara : Shein va se mettre dans le marché de seconde main !

Comme celui de Zara, Shein a aussi pour objectif de réduire les déchets textiles. Mais surtout, l’enseigne chinoise veut que tout le monde ait accès à ses produits comme Adam Whinston l’a évoqué. D’après le représentant de l’e-commerçant « la revente d’achats peut devenir la nouvelle norme dans notre industrie ». Toutefois, un problème peut constituer un obstacle à ce projet.

En effet, juste après l’annonce d’Adam Whinston, un documentaire a été diffusé par Channel 4. Apparemment, celui-ci a révélé les mauvaises conditions auxquelles les travailleurs chinois sont soumis dans les usines de Shein. D’après le reportage, les ouvriers sont mal payés. Ces derniers ne reçoivent que 0,27 yuan par vêtement. Ce qui fait 4 centimes d’euros pour chaque article. Heureusement, cela n’a pas été le cas pour Zara.