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Les œufs sont riches en protéines et font office de sources indéniables d’acides aminés indispensables à l’organisme.
Mais de par leur teneur en cholestérol alimentaire, concentré dans le jaune d’œuf, certaines personnes hésitent à le consommer régulièrement. Il s’agit en réalité d’une idée reçue. Explications
Une sacrée variété.
Durs, à la coque, sur le plat, mimosa, brouillés, bref : les œufs peuvent s’apprécier de plein de façons différentes, et les Français·e·s le savent bien. Selon l’Institut nationale de recherche pour l’agriculture (Inrae), ces derniers consommeraient en moyenne 230 œufs par an. Après avoir longtemps été accusés de faire exploser le taux de cholestérol, les œufs ont été réhabilités par les nutritionnistes.
Mais combien peut-on en manger par semaine ? Comme pour tous les aliments, il faut savoir faire preuve de modération. Le consensus nutritionniste s’accorde sur le fait que les œufs ont de nombreux bienfaits sur la santé. Pour le médecin nutritionniste Arnaud Cocaul, interrogé par l’édition du soir deOuest-France, ils seraient même excellents pour l’organisme. « C’est un des aliments les plus fabuleux.
La preuve, les œufs font partie du régime méditerranéen. Ils sont riches en acides aminés, en vitamines, en protéines : tout ça est bon pour la santé ». En ces temps d’inflation, où les prix des aliments ont fortement augmenté, ils bénéficient également d’un excellent rapport qualité-prix.
Même son de cloche du côté de la nutritionniste Corinne Chicheportiche-Ayache. « C’est un aliment complet. Dans les œufs, il y a pas mal de vitamines, du zinc, beaucoup de protéines de bonne qualité qui se trouvent dans le blanc, pour un apport calorique très faible. Quant au jaune, il contient des antioxydants, du cholestérol en quantité nécessaire par jour pour une personne ».
Cinq à six œufs par semaine, maximum !
Les œufs font partie des aliments riches en protéines à privilégier. Mais combien peut-on en manger chaque semaine ? « On peut manger sans problème cinq à six œufs par semaine, affirme le docteur Chicheportiche-Ayache. En revanche pour les personnes diabétiques ou souffrant d’hypercholestérolémie non contrôlée, il ne faut pas dépasser deux à trois œufs par semaine », précise-t-elle.
De plus, ils se conservent aisément. Attention de prendre toutefois en compte les œufs mangés de façon « invisible » qui font partie de certaines préparations comme la quiche ou le flanc. Enfin, les nutritionnistes recommandent de consommer des œufs de poules qui ont été nourries aux graines de lin. En effet, la qualité nutritionnelle dépend uniquement de ce que mange la poule.
Pour le docteur Chicheportiche-Ayache : « Les œufs des poules qui mangent des graines de lin vont avoir une teneur en oméga-3 particulièrement intéressante ». Ces acides gras sont notamment bénéfiques pour lutter contre les maladies cardiovasculaires. Dernière précision : le fait que les poules aient été élevées en plein air ou non n’a pas d’impact réel sur la qualité nutritionnelle des œufs, selon les spécialistes.
