Je suis une mère, mais je suis aussi moi-même : comment concilier sa vie de maman et de sportive !

Une vraie histore par une maman, Mary McKeon: comment concilier sa vie de maman et l'entraînement au triathlon?

Devenir mère est une expérience qui change la vie et qui vous transforme de manière profonde. Et non, il ne s’agit pas seulement des changements physiques, comme le baby bump, l’accouchement et la convalescence qui suit. Il s’agit de la façon dont votre cœur grandit, dont vous voyez ce qui compte vraiment pour vous et de la façon dont votre vie quotidienne change.

Lorsque je suis entrée dans la maternité en 2016, j’ai eu l’effet d’un renouveau à chaque instant, appréciant chaque journée comme peu auparavant. Mon cœur était rempli de sentiments que je n’avais jamais ressentis, chaque battement de cœur me rapprochant de la nouvelle vie qui me tendrait les bras, celle d’une mère. Dans les bras de mon premier enfant, l’odeur réconfortante des produits pour bébés s’est mêlée aux souvenirs des escapades passées en plein air dans mon enfance.

Mais si vous revenez en arrière, plus particulièrement en 2011, vous auriez rencontré une tout autre personne. Je ne pensais qu’à la course et à pousser mon corps jusqu’à ses limites dans le monde des sports d’endurance. Les séances d’entraînement matinales, l’effervescence avant le départ d’une course, les liens avec les autres coureurs et les moments de paix lors des longues courses définissaient mes journées. Ma routine était remplie d’entraînements plus durs les uns que les autres, d’apprentissage de la bonne cadence et d’efforts constants pour m’améliorer. Chaque respiration que je prenais, chaque goutte de sueur, montrait ma détermination à franchir la ligne d’arrivée et à m’attaquer à la prochaine grande épreuve.

Pourtant, mes réalisations ne se résument pas à des chiffres, même s’ils sont cruciaux dans ces sports. Un triathlon Ironman complet convoité, six triathlons demi-Ironman, cinq marathons épuisants mais exaltants, et de nombreuses courses plus courtes qui comportaient chacune leurs propres défis et récompenses. 

Derrière chaque médaille et chaque dossard se cachait une histoire de persévérance, de dépassement de mes propres limites, de triomphes mais aussi d’échecs. Il ne s’agissait pas de simples récompenses, mais des chapitres d’un livre qui relatait mon dévouement, ma résilience et mon amour pur et simple pour ce sport. Chaque pas, chaque coup de pédale, chaque nage, était un hommage à l’athlète qui sommeillait en moi, un esprit aussi infatigable que passionné.

Cependant, lorsque la maternité est entrée dans ma vie, elle ne s’est pas contentée de se faufiler discrètement, elle a complètement bousculé ma vieJ’ai soudainement et sans vraiment le prévoir, été emportée dans une tempête d’émotions. De la joie pure de tenir mon enfant pour la première fois, au poids lourd des nouvelles responsabilités. Le tout avec des hauts et des bas, des inquiétudes pour de petites peu significatives, à des choses aux rêves remplis à la fois d’espoir et d’incertitude. Mon cœur et mon esprit ont été inondés de sentiments, peignant une image colorée de la maternité.

Concilier sa vie de maman et de sportive
Concilier sa vie de maman et de sportive

Ces premiers jours ont été un véritable labyrinthe. Les pleurs de mon nouveau-né rythmaient mes journées et mes nuits. Chaque cri était comme une énigme à résoudre, chaque sourire était un moment à chérir et chaque regard était comme une conversation sans paroles entre nous. Leur besoin constant de se nourrir me rappelait le rôle important que je jouais dans leur petit monde. Avec les jours qui se fondent dans les nuits et les tétées constantes qui donnent le rythme, je commençais à avoir une réelle idée de l’incroyable voyage que j’avais entamé.

L’allaitement a été l’une des expériences les plus profondes pour moi. En fait, c’est une expérience qui ne ressemble à aucune autre. Chaque fois, il ne s’agissait pas seulement d’allaiter, mais aussi de danser pour établir une connexion profonde avec lui. Serrer mon bébé contre moi, sentir ses petites mains et profiter de ces moments de tranquillité ensemble, voilà qui en dit long, sans mots. C’est dans ces moments-là que la force de notre lien m’a le plus frappée. 

L’allaitement est devenu plus qu’une nécessité ; c’était un moment partagé, une promesse tranquille entre nous. À chaque tétée, nous avons construit notre relation – un mélange de dépendance, de confiance et d’amour sans fin. C’était notre chanson silencieuse, une mélodie transmise de mère à enfant, une tradition aussi ancienne que le temps lui-même.

Pourtant, même au milieu de ces moments émouvants, l’athlète qui sommeillait en moi avait un crucial manque de la route et du sport. Le rythme familier de mes pas et le pouls de mon cœur à chaque foulée me manquaient. Mais les tire-lait du début ? Ils ressemblaient plus à des poids qu’à des outils. Leur taille encombrante et la nécessité d’une prise de courant rendaient toute séance d’entraînement spontanée difficile. Ainsi, de nombreux matins, avant même que l’aube ne se lève, j’étais debout, pompant avec diligence pendant les 15 minutes cruciales avant d’enfiler mes chaussures pour l’entraînement. 

Bien que je me sois toujours débrouillée, c’est lorsque je me préparais pour une randonnée à vélo de 160 km que j’ai réalisé que si je voulais être une athlète et une mère, il fallait que quelque chose change. Mais à ce stade, mon budget et les options disponibles ne me permettaient pas de bénéficier de la commodité d’un bon tire-lait. Avec un peu d’innovation et de détermination, j’ai donc attaché une grosse pompe à mon vélo à l’aide de Velcro. Et bien que cela ait pu paraître absurde, cela a permis de faire le travail.

Cette petite solution n’était cependant que la partie émergée de l’iceberg. S’entraîner pour des marathons, en particulier dans des endroits de rêve comme Big Sur, est devenu un exercice d’équilibre plus difficile que n’importe quelle course que je n’ai jamais faite. Mes journées étaient planifiés à la minute près  – tableaux de nutrition, rappels d’hydratation, programmes d’entraînement et, bien sûr, allaitement. J’avais l’impression de marcher sur une corde raide, à deux doigts du chaos.

Puis, le vent du changement a soufflé dans ma vie, emportant avec lui les murmures de la marque Momcozy. Un groupe de collègues mamans ne cessait d’en faire l’éloge. Et leurs commentaires enthousiastes établissaient un parallèle avec les autres pompes haut de gamme. J’étais donc intriguée et j’ai décidé de me lancer dans l’aventure. La décision d’essayer le Momcozy tire-lait  a été, et est toujours, l’une des meilleures que j’aie jamais prises. 

MomMomcozy tire-lait
MomMomcozy tire-lait

Soudain, le monde m’est apparu plus accessible. Ce tire-lait mains libres à prix abordable était plus qu’un simple appareil ; c’était un pont vers ma double identité. Que je pédale, perdue dans le rythme d’un demi-Ironman, que je m’échauffe pour un marathon ou que je traverse les rues silencieuses pour me rendre à la piscine, le Momcozy M5 était à mes côtés. Son design compact lui permet de se glisser dans une petite boîte à lunch ou même dans la poche de mon maillot de vélo, toujours prêt, toujours discret.

La joie qu’il m’a procurée était presque inexplicable. Non seulement il a permis de nourrir mon bébé, mais il a aussi rétabli le semblant de mes jours d’avant la maternité. Et n’est-ce pas ce à quoi la plupart d’entre nous aspirent en tant que mères ? Une tranche de notre passé qui se confond avec notre présent ?

Aujourd’hui, quand je regarde mon parcours, je vois une multitude de rôles – une mère, une athlète, une nourrice et une rêveuse. Et alors que j’écris ce chapitre de ma vie, je suis réellement fière et heureuse d’avoir des innovations et des produits comme le tire-lait Momcozy. Pour certaines, ce n’est peut-être qu’un gadget de plus, mais pour moi, il représente l’équilibre, la liberté et la capacité de choisir.

En fin de compte, mes enfants sont les quatre plus belles raisons pour lesquelles je célèbre la vie chaque jour. Mais entre ces moments de pur bonheur maternel, il y a des moments où le vent souffle dans mes cheveux, où la route s’étend à l’infini et où je me redécouvre, un pas après l’autre. Grâce à mon fidèle Momcozy M5, j’ai réalisé que je n’ai pas à être seulement une mère ou une athlète. Je peux être les deux, et c’est là que résident ma force, ma joie et mon essence!