Enfant : Découvrez quels sont les prénoms qui ont été refusés par l’état civil !

Titeuf, Clitorine et Vagina ou encore Griezmann-Mbappé… Ces prénoms, que des parents souhaitaient donner à leurs enfants, ont été refusés par les autorités. Et ils ne sont pas les seuls… Tour d’horizon.

En Dordogne, l’an dernier, à côté des Jules, des Gabriel et des Louise, l’état civil de Périgueux a enregistré la naissance d’un petit Canard. Un prénom pour le moins insolite, qui avait beaucoup fait réagir et pour lequel le grand-père avait finalement donné une explication émouvante

Il s’agissait, en donnant ce deuxième prénom à son petit-fils Dyklan, de perpétuer une tradition familiale et de conserver le nom d’adoption de son aïeule, abandonnée à la naissance et recueillie par un certain Georges Canard.

Il faut respecter certaines règles

Une histoire touchante et un prénom qui a donc été accepté par l’officier d’état civil. Car, en France, c’est lui qui contrôle le ou les prénoms choisis lors de la déclaration de naissance. Il n’existe pas de liste de prénoms autorisés et les parents sont libres de choisir un prénom déjà utilisé ou d’en créer un nouveau à condition, cependant, de respecter certaines règles.

L’officier d’état civil peut ainsi alerter le procureur de la République si « le prénom est contraire à l’intérêt de l’enfant » (notamment s’il est ridicule ou grossier) mais aussi s’il « viole le droit d’une autre personne à voir protéger son nom de famille » ou encore si « l’enfant porte le nom d’un seul de ses parents et a comme prénom le nom de l’autre parent » (Martin Dupont, par exemple).

Dans ces conditions, ces dernières années, un certain nombre de prénoms ont été refusés. Ce couple de marins bretons ayant décidé, d’appeler leurs jumeaux Babord et Tribord ont ainsi dû trouver une autre idée.

Même chose pour ces parents qui avaient choisi Joyeux et Patriste pour leurs enfants. La justice considérant, en effet, que ces prénoms étaient, « en raison de leur caractère fantaisiste, voire ridicule, de nature à créer des difficultés et une gêne effective pour la vie future de l’enfant ».

Et ailleurs ?

Car les règles ne sont pas les mêmes dans tous les pays. Ainsi, sachez que si vous vous appelez Clémentine, Prune ou encore Fleur, vous n’auriez pas pu naître en Malaisie. Dans ce pays d’Asie, il est en effet interdit de donner à un bébé le prénom d’une fleur, d’un fruit, d’un animal ou d’un insecte, d’après le site « Parents » qui a récemment dressé une liste de trente prénoms interdits à travers le monde.

En Nouvelle-Zélande, il existe carrément une liste des prénoms interdits. Parmi ceux-ci, on retrouve tous les titres nobiliaires : vous ne croiserez donc pas de petit King, de Lord, ou de Queen dans les rues de Wellington. Vous n’y rencontrerez pas non plus de Christ, de Violence, ni même de Fish and Chips…

En Suède, des parents amateurs de pataphysique, « la science des solutions imaginaires » avaient choisi d’appeler leur fils « Brfxxccxxmnpcccclllmmnprxvclmnckssqlbbiiii6 » (qui, selon eux, se prononçait Albin). Après plusieurs années de procédures judiciaires, ils ont dû choisir un autre prénom et ont été condamnés à une amende pour procédure abusive. Ceux du petit Ikea ont également été priés de trouver une autre idée. En revanche, la petite Metalllica, elle, n’a pas changé de prénom. Après un refus, les parents avaient en effet reçu le soutien du tribunal administratif, une autre personne le portant déjà en deuxième prénom sur le territoire.

En Belgique, des jumelles que leurs parents avaient décidé d’appeler Clitorine et Vagina, ont finalement changé de prénom. Même chose pour ce petit garçon, d’abord prénommé GSM, ainsi que pour ce jeune Pierre… Dont le nom de famille était « Tombal ».