Le maître Golem de Élodie Alauzet : un premier tome de fantasy médiévale haut en couleur !

Dans ce premier tome de fantasy médiévale "Le maître Golem : De terre et de Pierre", nous suivons Simon, un orphelin qui a été recueilli par un maître tailleur de pierre. Très vite, le jeune homme révèle un don particulier pour la sculpture.

Simon, personnage principal de l’intrigue

Lorsqu’un riche marchand découvre ses talents, il l’incite à se rendre à la capitale où il trouvera de nombreux clients. Un grand voyage se prépare pour Simon, qu’il entreprend avec une troupe de comédiens. En chemin, le petit village dans lequel ils font halte est attaqué, et Simon est le seul rescapé. Il se réveille au château de White Falls, sous la protection de la reine Bree de l’Oman. Mais il a perdu la mémoire de ces derniers jours.

Le pouvoir de la sculpture

Simon a besoin de s’occuper l’esprit car il n’en peut plus de ne pas se souvenir de ce qu’il s’est passé. Il fait donc ce qu’il sait le mieux faire : sculpter. Cela tombe bien, la reine cherchait un moyen de redonner du prestige à son château avant sa royale fête d’anniversaire. Elle lui demande de sculpter des chouettes effraies, symbole de la royauté.

Mais alors qu’il souffle sur l’une de ses créations, la chouette déploie ses ailes. Simon doit donc se rendre à l’évidence, il possède un pouvoir particulier. Il n’y croyait pas jusque-là. Il lui était déjà arrivé de voir des sculptures prendre vie, mais il était persuadé que la fatigue et son imagination lui jouaient un mauvais tour. Et ce dont il ne se doute pas, c’est que tapie dans l’ombre, l’assassin de la reine l’observe…

Le maître Golem, de la fantasy à l’état pur

Le premier tome de cette série de livres d’Élodie Alauzet nous embarque dans un style fantasy médiévale de toute beauté. Les sculptures qui prennent vie ont toujours eu pour moi quelque chose de fascinant. Et ce qui est étonnant, c’est que dans ce premier tome, la magie est très peu présente, mais elle nous subjugue les rares fois où on lit des scènes où elle en est au cœur.

Elle est amenée crescendo, d’abord distillée de-ci de-là, puis elle prend de plus en plus d’importance au fil du roman. On la découvre en même temps que Simon lève le voile sur ses pouvoirs. Dans un premier temps, il croit rêver, puis il fait des tentatives pour comprendre ce qu’il se passe, et lorsqu’il voit de quoi il est capable, il se fait aider par quelqu’un qui va l’initier.

Car son don est très rare : il est un maître golem, autrement dit il est capable de donner vie à la pierre. Il est le premier à se manifester depuis la chute des grands maîtres, quatre siècles auparavant. Et la reine compte bien utiliser ses pouvoirs à bon escient contre ceux qui s’en prennent à son autorité royale !

Un personnage en quête d’identité parfaitement travaillé par l’auteur

Dès les premières pages, on s’attache à Simon. Orphelin, il n’a jamais quitté son village et le voilà parti pour un grand voyage qui va bouleverser sa vie. L’auteure Élodie Alauzet a parfaitement réussi à nous faire ressentir toutes les émotions par lesquelles le jeune homme passe : la peur et l’angoisse d’aller vers l’inconnu, la sensation d’impuissance lorsqu’il se réveille avec une perte de mémoire, l’envie de découvrir qui il est lorsqu’il découvre ses pouvoirs et les légendes qui y ont trait…

Élodie Alauzet, une plume à découvrir

La lecture est très fluide, l’auteure ayant une très belle écriture. Les détails sont suffisamment nombreux pour nous plonger dans son univers, tout en nous laissant une part d’imagination, comme c’est le cas avec le physique des personnages qui sont très peu détaillés.

Le côté fantastique est très peu présent dans ce premier tome, mais il reste un élément clé de l’intrigue, et il devient omniprésent dans les derniers chapitres, jusqu’à nous emmener à une fin de tome explosive ! Maintenant on ne demande qu’une chose : la suite !!

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