Ces 3 fruits que l’on adore sont aussi les plus contaminés, selon 60 Millions de consommateurs !

Fraises, cerises et raisins : ces fruits stars de nos étés cachent une réalité moins savoureuse. Selon une enquête de 60 Millions de consommateurs, ils figurent parmi les plus chargés en pesticides vendus en France. Faut-il s’en inquiéter ?

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On les savoure sans trop y penser. Une barquette de fraises au printemps, une poignée de cerises en juin, une grappe de raisins en fin d’été… Ces petits plaisirs sucrés font partie de notre quotidien. Mais derrière leur apparente fraîcheur se cache une question qui dérange : sont-ils vraiment bons pour notre santé ?

Le trio de fruits à surveiller de très près

60 Millions de consommateurs a mené une enquête sur les fruits vendus sur le marché français, et le résultat a de quoi faire grimacer. Sur les échantillons testés, 75 % contenaient des résidus de pesticides. Et pas des moindres : certains sont suspectés de perturber notre système hormonal ou d’aggraver les risques de maladies chroniques.

La fraise, star de l’été… mais très exposée

Derrière son allure appétissante et son goût irrésistible, la fraise est le fruit le plus concerné. En cause ? Sa culture intensive, qui la rend très vulnérable aux insectes et aux maladies. Résultat : les traitements chimiques sont nombreux.

Un panier de fraises
Les fraises

Et même si vous la lavez soigneusement, cela ne suffit pas à tout éliminer. D’autant plus que sa peau fine laisse facilement passer les résidus. Une digression au passage : qui n’a jamais mangé une fraise directement après l’avoir cueillie ? C’est un geste presque instinctif. Pourtant, aujourd’hui, il mérite réflexion.

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La cerise, aussi belle que trompeuse

La cerise n’est pas en reste. Très prisée au mois de juin, elle est aussi l’un des fruits les plus traités. Et pour cause : sa peau lisse et fragile absorbe facilement les pesticides. Même un bon rinçage ne règle pas toujours le problème.

Un bol de cerises
Les cerises

Ce qui est ironique, c’est que ce fruit est souvent offert aux enfants comme encas « sain ». Mais dans les faits, elle figure régulièrement parmi les plus contaminées, selon les relevés du magazine.

Le raisin, un cas à part

Qu’il soit consommé nature ou transformé en vin, le raisin est un vrai champion en résidus chimiques. Il pousse souvent en monoculture, sur de grandes surfaces, ce qui entraîne une utilisation massive de produits phytosanitaires.

Un panier de raisin
Le raisin

Et là, un détail qui interpelle : dans certaines analyses, jusqu’à une quinzaine de molécules différentes ont été retrouvées sur une seule grappe. Pas très rassurant quand on y pense, non ?

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Alors, faut-il s’en priver ?

La réponse est plus nuancée. Il ne s’agit pas de bannir ces fruits de votre alimentation, mais plutôt de repenser la manière dont vous les consommez.

  • Privilégiez les produits issus de l’agriculture biologique, ou labellisés sans pesticides.
  • Choisissez des fruits de saison : ils nécessitent souvent moins de traitements chimiques.
  • Lavez-les longuement à l’eau claire, et si possible avec une solution à base de bicarbonate de soude.
  • Alternez les fruits : variez les espèces pour éviter les expositions répétées à un même pesticide.

Une remarque en passant : le prix du bio peut sembler dissuasif. Mais à long terme, mieux vaut investir quelques euros de plus que de risquer une exposition chronique à des substances toxiques. C’est un calcul à faire, surtout si vous avez des enfants.

Repenser sa façon de consommer

Ce que révèle cette enquête, ce n’est pas qu’il faut diaboliser les fraises, cerises ou raisins. Mais plutôt qu’il est temps d’adopter un regard plus critique sur ce que l’on met dans notre assiette.

Dans un monde où les pesticides sont devenus la norme en agriculture conventionnelle, mieux vaut s’informer, comparer, choisir avec conscience. Ce n’est pas toujours simple, surtout quand les beaux jours nous poussent vers les étals colorés des marchés. Mais c’est un petit effort qui peut avoir un grand impact sur le long terme.

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Et si vous avez un jardin, pourquoi ne pas tenter quelques pieds de fraises ou un petit cerisier ? Rien ne vaut le goût d’un fruit cueilli chez soi, sans traitement. Et là, on est sûr de ce qu’on mange.

La rédactrice a utilisé l'IA pour corriger cet article.