Santé : La rémunération des médecins remplaçants suscite des inquiétudes pour le mois d’avril ! 

Le plafonnement de la rémunération des personnels de santé pourrait avoir des conséquences sur certains services hospitaliers. On vous dit pourquoi !

Une nouvelle loi sera mise en place par le gouvernement pour réglementer la rémunération des médecins intérimaires. En outre, ce projet prendra effet à partir du 3 avril.

Toutefois, cette nouvelle réglementation pourrait avoir des conséquences négatives sur le fonctionnement de certains hôpitaux. S’agit-il d’une pénurie au niveau des personnels de santé ? Rendez-vous dans cet article pour avoir toutes les informations importantes !

Santé : Le gouvernement a imposé une nouvelle loi

L’annonce de cette modification législative est loin d’être insignifiante ! Effectivement, les hôpitaux publics qui paient à leurs médecins intérimaires ne seront plus remboursés par le comptable public. Cette nouvelle disposition a été introduite dans l’article 33 de la loi Rist qui a été votée en 2021. Cette mesure a donc pour objectif de limiter les coûts liés à l’emploi d’intérimaires. Le gouvernement veut aussi encourager les établissements de santé à recruter des médecins permanents.

Ce projet de l’État vise à résoudre différents problèmes dans le domaine de la santé. Le premier objectif est de prévenir la concurrence entre les hôpitaux pour le recrutement de médecins. En effet, cette compétition peut entraîner une augmentation des salaires de certains médecins. Cette situation peut aussi être préjudiciable pour les établissements qui ont fixé des budgets limités. Elle pourrait créer des tensions entre les professionnels médicaux.

Le troisième objectif gouvernemental est de suspendre le surcoût pour les finances publiques. Le montant total est estimé à 1,5 milliard d’euros selon la Fédération hospitalière de France. En réduisant les écarts de rémunération entre les médecins, il est possible de limiter le coût des soins de santé. Cette mesure peut également rendre le système médical plus performant sur le long terme.

La mise en place de la loi pourrait être problématique dans quelques établissements. Les médecins remplaçants représentent d’ailleurs 30% des postes de praticiens hospitaliers. À noter que certains personnels de santé refusent le plafonnement imposé par la loi. Les spécialistes dans divers domaines sont vulnérables face à cette situation. Cela pourrait entraîner une pénurie de talents dans le domaine médical. Cette décision pourrait également avoir des conséquences graves au niveau de la qualité des soins.

Les mesures adoptées par les centres hospitaliers

La question est de savoir s’il y a un risque dans la région concernant les plafonds de dépenses pour les établissements de santé. En effet, le CHU de Limoges ne semble pas s’inquiéter face à cette situation. Selon David Jourdan, le directeur des affaires médicales, les plafonds existent depuis plusieurs années. Les directions des hôpitaux ont donc suffisamment de temps pour se préparer et s’adapter à cette nouvelle disposition financière.

Selon la direction du CHU de Limoges, il est possible de prévenir les effets négatifs de cette mesure de l’État. Et ce, en se préparant de manière appropriée à l’avance. Il est probable que le CHU de Limoges ait mis en place des mesures pour s’adapter au plafonnement des dépenses. En outre, c’est pour garantir la disposition des soins de qualité. Mais ce n’est pas tout ! Les professionnels de santé auront plus d’accès aux données de ses patients.

Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) n’a pas de travailleurs temporaires payés au-dessus du salaire maximum. Les professionnels médicaux sont très engagés envers la continuité des soins. Ils préfèrent aussi effectuer des heures supplémentaires. En effet, c’est pour avoir recours à des travailleurs temporaires peu familiers avec la structure. Toutefois, David Jourdan ajoute que les petits établissements de santé sont plus susceptibles de rencontrer des difficultés.

Il apparaît que les hôpitaux situés en périphérie sont confrontés à une situation plus préoccupante. À Brive, une vigilance accrue est de mise concernant l’évolution de la situation sanitaire. Dans ce contexte, une réunion avec l’Agence Régionale de Santé de Corrèze a été programmé. Ce regroupement a pour objectif de trouver des solutions pertinentes pour réduire les effets préjudiciables de cette nouvelle mesure. Il est donc clair que les autorités locales sont conscientes des défis auxquels sont confrontés les hôpitaux de périphérie.

Santé : Les médecins remplaçants gagnent-ils combien ?

Un médecin intérimaire travaillant 12 heures en Limousin gagne 650 euros. Ce qui veut dire qu’il touche 1 300 euros pour une journée complète de 24 heures. Il faut également déduire l’assurance de responsabilité professionnelle en tant que personnel de santé. Les congés et la prévoyance en cas d’arrêt-maladie sont inclus dans cette norme.

Les médecins intérimaires se démarquent des mercenaires en acceptant d’aller là où personne ne veut aller. Ils choisissent de travailler comme intérimaire afin d’avoir plus de contrôle sur son emploi du temps. Cela leur permet également d’éviter le sentiment d’être considéré comme un simple remplaçant en cas d’absence des médecins internes. En effet, la motivation de ces professionnels de santé ne se réduit pas au plan financier.