Les difficultés financières subies par les ménages n’en finissent toujours pas ! Au contraire, la situation ne semble pas trouver un dénouement avantageux.
Ainsi, chacun recherche une échappatoire face à la flambée des prix. Il en est ainsi des Banques alimentaires, qui attire aujourd’hui pas mal de demandeurs. Voici le constat détaillé, après de nombreuses analyses !
Pouvoir d’achat : La situation actuelle est plus qu’alarmante !
D’emblée, il est essentiel de connaître les apports des Banques alimentaires en vue d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages. Il s’agit d’un réseau regroupant pas moins de 6 000 associations qui veulent contribuer à aider les foyers. Entre autres, on recense les Centres communaux d’aide sociale, les épiceries sociales et bien d’autres. Le nombre de ceux qui ont recours à ces associations augmente de jour en jour !
D’autre part, il existe certains facteurs externes et internes qui aggravent le pouvoir d’achat des français. Depuis la crise du coronavirus, le pays ne s’est pas encore complètement remis. L’année dernière a été encore plus dévastatrice. Outre la guerre en Ukraine, le secteur alimentaire a rencontré un grand nombre d’épreuves. Il en est ainsi de l’épidémie de grippe aviaire, mais aussi des difficultés d’approvisionnement.
De son côté, la CSA a publié les résultats de ses observations le 27 février dernier. Selon elle, les bénéficiaires des Banques alimentaires ont augmenté d’environ 6% depuis 2020. Plus de la moitié d’entre eux ont besoin de ces aides plusieurs fois par semaine. D’après eux, il s’agit d’une « aggravation des problèmes de pouvoir d’achat ». D’autant plus que les prix ne cessent actuellement d’augmenter !
Toujours selon la CSA, l’alimentation figure en deuxième place parmi les plus importants postes de dépenses des ménages. À la première place se trouve la capacité à trouver un domicile décent. D’autre part, la CSE déclare : « Des populations aux profils de plus en plus différenciés ont désormais recours à l’aide alimentaire ». Ceci en dit long sur la gravité de la situation par rapport au pouvoir d’achat.
Les Banques alimentaires n’ont jamais été aussi populaires !
En rapport à la baisse du pouvoir d’achat, des chiffres précis ont été révélés concernant les Banques alimentaires. Au début de cette année, environ 2,4 millions de personnes ont eu besoin des aides alimentaires. D’après la CSA : « Depuis 2008, les différentes crises économiques et sanitaires se sont traduites par cette “marée lente“ du recours à l’aide alimentaire qui n’a jamais reflué ».
De leur côté, les banques alimentaires font tout ce qu’elles peuvent afin de réunir un maximum de denrées. Face à la baisse du pouvoir d’achat et la recrudescence de ceux qui ont besoin d’eux, ces institutions ont beaucoup à faire. Et on peut dire qu’ils sont très efficaces quand ils s’y mettent sérieusement ! Ils ont réussi à réunir environ 132 000 tonnes de vivres. Pour ce faire, les Banques alimentaires se sont tournées vers les grandes enseignes locales.
Les agriculteurs, ceux qui œuvrent dans l’agroalimentaire et les autres ménages ont également apporté leur contribution. D’où le chiffre astronomique de denrées qui peuvent être redistribuées. À côté de l’augmentation du pouvoir d’achat, cette action a également une visée écologique. En effet, une grande quantité de gaspillage est évitée grâce à cette méthode.
Dans tous les cas, les Banques alimentaires sont actuellement très prisées par les ménages. D’autant plus que leur mode de redistribution de la nourriture est assez équitable. Elles collaborent avec des épiceries, des associations ou des Centres communaux d’actions sociales. En bref, leur contribution envers le pouvoir d’achat ne doit en aucun cas être négligée. Espérons que la situation va s’améliorer dans un futur proche !
Pouvoir d’achat : Quelle est la stratégie du gouvernement ?
Bien évidemment, le pouvoir exécutif doit être le premier responsable de l’augmentation du pouvoir d’achat. Le président actuel ne serait pas réélu si son programme n’a pas convaincu les ménages. Mais il a encore du chemin à faire, étant donné le constat actuel. Les ménages les plus modestes ont besoin de 65 euros de plus par mois afin de pouvoir s’assurer un minimum de nourriture.
Pour l’heure, le gouvernement s’appuie sur les différentes aides financières afin de soutenir le pouvoir d’achat. Ces dernières sont très nombreuses, certes. Entre autres, les différentes remises, les allocations familiales ciblent des millions de personnes. Mais au vu de la situation, on peut dire que d’autres méthodes devraient également être envisagées.
