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Ce variant de la Covid-19 a été détecté chez quatre personnes en France, selon le Centre national de référence de Lyon. Il suit les précédents variants Alpha, Bêta et Gamma, et suscite des inquiétudes concernant une possible augmentation des cas de Covid en France.
Identifié par séquençage, cet outil permet de surveiller l’émergence et la propagation des variants de la Covid-19. Santé Publique France souligne l’importance du séquençage pour analyser la séquence génétique des variants.
Une présence internationale confirmée
Ce nouveau variant de la Covid-19, d’origine chinoise, affecte plusieurs pays, pas seulement la France. Le virologue Bruno Lina a déclaré sur BFMTV : « Plusieurs pays ont signalé sa présence. En France, nous avons identifié quatre séquences, aussi bien en milieu hospitalier qu’en ville. »
Selon CBS, des cas ont été détectés dans les aéroports de Californie, Washington, Virginie et de la région new-yorkaise. La base de données GISAID indique que le Japon, la Corée du Sud, la France, la Thaïlande, les Pays-Bas, l’Espagne, le Vietnam, la Chine et Taïwan sont également touchés.
Le NB.1.8.1, un nouveau variant de la Covid-19 ?
Pour l’instant, les experts se veulent rassurants concernant ce variant potentiellement sous surveillance. « Il est important de noter que le nombre de séquences du SARS-CoV-2 reste actuellement limité. Cette variante n’a pas encore été classée comme variant sous surveillance par l’ECDC », a précisé le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) lors d’un échange avec BFMTV.
Un message similaire a été partagé aux États-Unis, où le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) a indiqué que « les séquences américaines de NB.1.8.1 signalées sont trop peu nombreuses pour être intégrées dans le tableau de bord des estimations de variantes », selon CBS. Cette situation est d’autant plus rassurante que la circulation virale demeure « globalement faible dans l’ensemble des pays » européens, comme l’a souligné l’ECDC dans son bulletin hebdomadaire couvrant la période du 17 au 23 mai 2025.
Cependant, la situation semble plus préoccupante en Asie. Le média hongkongais HK01 a rapporté le 15 mai dernier plusieurs dizaines de cas graves, tandis que son homologue taïwanais, TVBS News, a alerté sur une intensification de l’épidémie, suggérant une possible augmentation des hospitalisations.
« La majorité des mutations n’ont que des effets mineurs, voire nuls, sur les caractéristiques du virus. Toutefois, certaines mutations peuvent modifier ses propriétés et influencer sa transmissibilité, la sévérité des symptômes qu’il provoque, ou l’efficacité des vaccins, des traitements, des outils diagnostiques et des autres mesures sanitaires et sociales », explique l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur son site internet.
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Cette analyse est soutenue par le virologue Bruno Lina, qui a déclaré à BFMTV : « Les données chinoises suggèrent que ce variant présenterait un avantage en termes de croissance […] il pénètre plus rapidement dans les cellules et se multiplie. Ces caractéristiques laissent présager que ce variant pourrait devenir dominant dans le futur ».
Face à cette situation évolutive, les autorités sanitaires rappellent l’importance de rester vigilant et de maintenir les gestes barrières, y compris le port du masque dans certaines situations à risque. Bien que les symptômes de la Covid-19 et les symptômes de coronavirus associés à ce nouveau variant ne semblent pas différer significativement des souches précédentes, sa contagiosité et sa transmissibilité accrues pourraient potentiellement entraîner une nouvelle vague d’infections.
La communauté scientifique continue de surveiller de près l’évolution de la situation, prête à adapter les stratégies de prévention et de traitement si nécessaire. La vigilance reste essentielle pour éviter que ce nouveau variant ne devienne un défi majeur pour la santé publique en France et dans le monde.
