Arnaque : Vous devez faire très attention, les cartes bancaires sont de nouveau ciblées par une arnaque !

Le genre d’arnaque le plus répandu actuellement cible la carte bancaire. Voici comment vous protéger de ces malfaiteurs !

Depuis quelques années l’arnaque à la carte bancaire a atteint des chiffres astronomiques ! Rien qu’en 2021, la Banque de France a indiqué la somme de 464 millions d’euros.

De plus, environ 78% des cas concerne la fuite d’informations. Les méthodes des malfaiteurs sont très nombreuses et ils disposent de tout le matériel nécessaire. On vous donne tous les détails !

Arnaque : Le mode opératoire privilégié des malfaiteurs !

L’année dernière, le fameux « Phishing » a été très répandu en France. Lors de cette arnaque, le malfaiteur se fait passer pour un prestataire de la banque du concerné. Il appelle sa victime et l’informe sur des activités douteuses qui se passent sur son compte. De plus, il possède des arguments très convaincants sur l’urgence de la situation. Il prétexte que certaines informations doivent immédiatement lui être transmises.

La victime, souvent prise de panique, n’arrive plus à garder son sang froid. Ainsi, elle fournit tout ce dont l’escroc a besoin. D’autant plus que ce dernier l’appelle via le numéro de son agence. On ne sait pas comment les malfaiteurs ont réussi à obtenir les coordonnées de la banque. Mais cela a nettement contribué à ce que les victimes leur fassent confiance. D’où la réussite de leur arnaque.

Le plus étonnant dans cette histoire, c’est que la cible ne se doute de rien ! De plus, ce n’est pas la seule forme d’arnaque préconisée par les malfaiteurs. Certains d’entre eux arrivent directement chez leurs cibles. D’autres escrocs les attendent à la sortie du supermarché. Une fois qu’ils ont obnubilé leur interlocuteur, ils dérobent leur carte bancaire. Là, ils peuvent facilement retirer des sommes astronomiques en toute légalité.

Quelle que soit le nom de la méthode, l’arnaque est presque toujours la même. Les malfaiteurs incitent leurs cibles à cliquer sur un lien aléatoire ou à répondre à un SMS. Par la suite, ils disposent facilement de tous les renseignements confidentiels concernant leurs cibles. Et ce, au nez et à la barbe des autorités compétentes ! Heureusement qu’il existe de nombreux moyens pour s’en prémunir.

Comment faire pour sécuriser sa carte bancaire ?

Le premier réflexe à apprendre pour éviter ce genre d’arnaque est de garder son sang froid. Effectivement, les malfrats trouveront toujours un moyen pour embrouiller leurs cibles. Cela passe par un problème de facturation jusqu’à la réinstallation du compteur Linky ! Mais il faut savoir que personne ne peut exiger les informations confidentielles. Quelle que soit la nature de l’urgence en question, même le banquier ne peut pas le faire.

Isabelle Landreau, une avocate spécialisée au sein de l’AFCDP a également fourni quelques conseils pour ce genre d’arnaque. Selon elle, il faut modifier fréquemment son mot de passe. Ce dernier ne doit pas être mémorisé dans le téléphone, le mail ou tout autre support numérique. Les malfrats disposent de nombreuses techniques afin de hacker les appareils électriques actuels. Un support en papier est plus recommandé.

Toujours à propos de l’arnaque dans les banques, celles-ci : « devraient instaurer des tests réguliers pour bloquer les cyberattaques des gangs mafieux qui changent de forme tous les six mois et qu’on met 362 jours à détecter. Les données bancaires se revendent parfois sur le marché noir d’Internet au prix moyen de 60 euros l’une ».

De leur côté, les banques essaient d’optimiser le niveau de sécurité de leur carte. Pour ce faire, elles proposent une double authentification à chaque transaction réalisée. En termes clairs, le concerné reçoit une notification sur son téléphone et une autre dans sa boîte mail. De cette manière, il est très difficile d’effectuer une quelconque arnaque. On se demande tous si cela va suffire, étant donné l’expertise de certains malfrats !

Arnaque : Les procédures bancaires ralentissent-elles les mesures prises ?

Il n’est pas rare que la victime d’une arnaque vienne prendre conseil auprès de la banque. D’autres, plus catégoriques, requièrent un remboursement immédiat. Mais la réalité est bien au-delà de ce qu’on croit. En effet, c’est un autre prestataire qui est chargé de conseiller ceux qui veulent retrouver leur argent. De plus, il peut choisir de ne pas répondre, au cas où cela ne relève pas de ses compétences.

Michel Guillaud s’est également penché sur ce cas d’arnaque. Selon ses dires : « Les banques essaient de jouer sur le cas de “négligence grave” admis par la loi, notamment dans les affaires de phishing ». Et ‘ajouter : « La balade du client de service en service peut durer longtemps en sachant que le médiateur de la banque a trois mois pour répondre et que son avis est purement consultatif ».