Famille royale : qui va hériter de l’énorme fortune du Prince Philip suite à son décès ?

Le 9 avril dernier, un communiqué de Buckingham Palace informait le monde du décès du Prince Philip. A 99 ans, l’époux de la reine Elizabeth II depuis 74 ans quittait ce monde qu’il avait contribué à colorer un peu par sa présence.

Les funérailles du Prince Philip, retransmises le 17 avril dernier, ont permis de rendre un dernier hommage ému à ce personnage éminent de la famille royale d’Angleterre. Le Prince Consort laisse une empreinte indélébile au sein de la royauté britannique… ainsi qu’une fortune colossale estimée à environ 10 millions de livres.

La reine est-elle l’unique héritière de la fortune du Prince Philip ?

Constituée d’investissements financiers, de cadeaux divers reçus tout au long de sa vie de souverain, et de multiples œuvres d’art, la question aujourd’hui se pose quand à son ou ses héritiers. Son épouse est toujours en vie et ils ont eu quatre enfants : a qui sera légué le patrimoine conséquent de Sir Philip Mountbatten ?

Soutien inconditionnel de son épouse durant ses 69 ans de règne, le Prince Philip fut un mari loyal et toujours présent, partageant avec Elizabeth II des années de mariage sous le signe du protocole, mais aussi d’une indéfectible complicité. Une première alternative, sans doute la plus évidente, serait de faire de la reine Elizabeth II la légataire universelle de son défunt époux. Depuis 1993 a été adoptée dans le droit fiscal britannique une clause qui exempte de droit de succession les legs de souverain à souverain. En 2002, la propre mère d’Elizabeth avait fait bénéficier sa fille de cette clause.

Très investi tout au long de sa vie auprès des associations caritatives, le Duc d’Edimbourg parrainait, ou détenait le titre de président d’un grand nombre d’entre elles. L’une des autres solutions envisageables consisterait à léguer à ces multiples associations la fortune du Prince Philip et ainsi, d’éviter des taxes coûteuses. On en estime le nombre à environ 800… Il est peu probable que la Couronne retienne cette option en raison de la complexité de sa mise en oeuvre.

Un autre membre de la monarchie ?

Enfin, il est possible que sa fortune soit divisée entre d’autres membres de la famille royale. Ce qui impliquerait pour eux, dans le cas où ils acceptent l’héritage laissé par leur illustre aîné, de devoir s’affranchir de 40% de droits de succession. Une condition qui invite à la réflexion !

Quelle que soit la décision prise quand à l’héritage du Prince Philip, sans doute restera-t’elle confidentielle : concernant les finances de la Couronne, la reine Elizabeth II s’est toujours montrée d’une discrétion à toute épreuve…

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